Enfin je pars au Japon.
Cela fait plus de 4 ans que j’attends ce voyage, fou, incroyable, rêvé, espéré, décidé, choisi, préparé et réfléchi.
Oui, j’y ai bien réfléchi, car le Japon n’est pas une destination facile pour moi. Longtemps je ne voulais pas découvrir ce pays de la « perfection », où tout tendait à être dans la pensée du beau et magnifique. Puis j’ai découvert le kintsugi. Même si j’en faisais sans le savoir, j’ai réalisé, à travers cette technique, qu’en fait c’était une recherche que les japonais me proposaient.
Trouver la beauté dans le quotidien, ce qui vieillit et est utilisé. Ce n’est pas le « beau » pour l’esthétisme, mais le beau dans le geste. L’utilisation de l’outil « habitée », qui vient de l’intérieur, sans objectif autre qu’être le mouvement, la réparation, le processus. Et là j’ai trouvé ma voie.
C’est cela que je vais rencontrer au Japon, ces artisans qui habient le geste, ces personnes qui sont partagées entre la culture du groupe (tout est au clan) et le besoin d’exister en tant qu’individu, les paysages et la cuisine.
Je ne sias pas si je vais m’y plaire, tout le monde me dit que oui, mais je verrai ce que ce pays me dit. Et si cela vous intéresse de suivre me pérégrinations, allez là, sur insta et vous y verrez des images, et des vidéos.
A très vite, avec un thé (japonais?), du kintsugi et surtout des sourires!!! (sans oublier le tricot ;-))